L’eutrophisation (du grec eu, bien et trophos, nourri) est un phénomène d’accumulation des nutriments et minéraux dans un milieu, venant perturber l’équilibre de celui-ci. Ce phénomène, naturel, peut être accentué par des activités humaines, dont l’agriculture. La perte de nutriments dans les activités agricoles peut avoir des effets néfastes, et participer au phénomène d’eutrophisation.

La protection des nutriments au sein des solutions fertilisantes pour empêcher leur perte devient alors une question centrale. TIMAC AGRO l’a compris en développant des solutions de précisions, dans lesquelles les nutriments sont protégés jusqu’à leur utilisation par la plante.

Ecosystème et équilibre

La croissance des principaux organismes et micro-organismes vivants dépend d’un grand nombre de facteurs (disponibilité des nutriments, présence d’oxygène, présence de lumière en suffisance, etc). Dans un écosystème, certains organismes seront plus ou moins sensibles à chacun de ces facteurs : certains dépendront particulièrement de la présence de lumière, d’autres de la présence d’oxygène etc. Tous ne dépendent pas des mêmes éléments pour une croissance optimale, et le milieu atteint un certain équilibre. Chaque écosystème est ainsi régulé sur le temps long.

Quels sont les effets de l’eutrophisation ?

Les minéraux et nutriments font partie de ces facteurs essentiels au développement d’une vie organique (et notamment au développement des végétaux). Ils sont ainsi des éléments nutritifs essentiels. Présents en trop grande quantité cependant, concentrés dans certains milieux, ces nutriments peuvent profondément modifier l’équilibre en favorisant la croissance de certains organismes au détriment des autres. Cet accroissement peut alors provoquer une baisse de la biodiversité du milieu, un déclin de qualité, etc…

Ainsi dans les milieux aquatiques, l’accumulation notamment de N (azote) et de P (phosphore) entraîne la croissance rapide de certaines algues à la surface. Cette prolifération a alors plusieurs effets. A la surface des milieux aquatiques peu profonds, elles privent de lumière et de contact avec l’oxygène gazeux les organismes subaquatiques. En mourant, elles tapissent les fonds aquatiques de matière organique qui est alors décomposée par des bactéries, grandes consommatrices d’oxygène. Privant les milieux de lumière et d’oxygène, elles peuvent ainsi provoquer un affaiblissement de la biodiversité des écosystèmes.

L’agriculture a-t-elle un impact ?

Pour garantir le développement de leurs cultures et donc de leurs revenus, les agriculteurs doivent amener des nutriments en champ grâce à des fertilisants ou en employant des matières organiques animales. Ils établissent ainsi des plans de nutrition pour leurs cultures incluant souvent des fertilisants azotés et phosphatés. Malheureusement, apportés en trop grande quantité ou non-protégés, ces minéraux ruissèlent vers des milieux aquatiques peu profonds et proches des zones agricoles.

C’est par exemple le cas avec le phosphore. Elément peu mobile, il peut parfois (selon la forme sous laquelle celui-ci est apportée) rester hors de portée de la plante. Apporté sous forme solide ou liquide en champ, il est ainsi parfois sensible aux intempéries et peut alors ruisseler hors champ, dans les zones humides à proximité.

Moins de pertes, moins d’eutrophisation

Pour lutter contre ces possibles pertes, il est important :

• De lutter contre l’érosion des sols en préservant leur équilibre. Celle-ci rend les sols plus fragiles et moins stables, notamment en période d’intempéries. Ils sont alors en incapacité de retenir les nutriments.
• De prévoir une fertilisation au bon moment et en quantité raisonnable. La demande de la plante en nutriments se fait à des moments précis. Si ceux-ci sont respectés, les nutriments peuvent alors pleinement jouer leur rôle ! Cela permet également de garantir de meilleurs rendements.
• D’utiliser des fertilisants spécifiques et protégés. Les formules contenant les nutriments nécessaires aux plantes doivent également s’attacher à les protéger des possibles pertes dans l’environnement. C’est pourquoi certaines formules incluent d’autres éléments protecteurs.

Lutter contre les pertes, c’est aussi s’assurer de la meilleure utilisation des nutriments apportés et donc d’un meilleur rendement sur investissement. Les apports perdus par des phénomènes de lixiviation, d’érosion, etc. sont autant de pertes pour les agriculteurs.

Technologies de pointe pour protection précise

Les solutions TIMAC AGRO sont étudiées pour protéger les rendements des agriculteurs et l’environnement grâce à des formules spécifiques. Les nutriments sont alors plus facilement accessibles pour la plante, tout en restant protégés des intempéries.

Mycorhization, travail souterrain d’importance

Les plantes ne sont pas seules dans leur exploration du sol : des associations se forment entre mycorhizes et racines. Les mycorhizes viennent renforcer le réseau racinaire de la plante en créant des filaments qui permettront d’aller chercher les nutriments plus loin. Ces réseaux permettront donc de mieux capter les nutriments apportés. Mais ils sont également des alliés dans la préservation d’un sol stable. Les mycorhizes secrètent en effet de la glomaline, une glycoprotéine qui vient influencer la structure du sol, à la manière d’une glue en renforçant sa stabilité.

C’est pourquoi TIMAC AGRO a développé des solutions conçues pour stimuler le développement des mycorhizes associées aux racines. En facilitant leur croissance, les solutions TIMAC AGRO participent à l’amélioration de l’absorption des nutriments tout en préservant l’intégrité du sol.